Nous vous invitons à une soirée de méditation soufie le vendredi 1er novembre !
Dimension spirituelle de l’islam, le soufisme met l’accent sur l’éveil du cœur. Celui-ci est obtenu par la pratique du Dhikr, c’est à dire par l’invocation silencieuse ou à voix haute des noms divins.
Le mot arabe « Dhikr » signifie à la fois remémoration, souvenir, rappel, invocation, mention, comme dans le verset « remémore-toi ton Seigneur quand tu auras oublié », Coran 18 : 24).
Chez le pratiquant, l’influence spirituelle véhiculée par le Dhikr purifie peu à peu le cœur et l’illumine d’une présence divine (hadra). Elle éveille en lui un état de conscience élargi et un amour universel.
La formation a débuté le lundi 21 octobre avec une première journée de cours assurée par le Pr. Farid El Asri (FUTP, Belgique et Université internationale de Rabat, Maroc), intitulée : “Histoire et anthropologie de l’Islam”.
Nous sommes particulièrement heureux de vous annoncer le lancement d’un certificat universitaire en islamologie, organisé en partenariat avec la Faculté universitaire de théologie protestante de Bruxelles (FUTP), et soutenu par l’Institut de promotion des formations sur l’islam (IPFI).
Nous vous invitons à une soirée de méditation soufie le vendredi 6 septembre !
Dimension spirituelle de l’Islam, le soufisme met l’accent sur l’éveil du cœur. Celui-ci est obtenu par la pratique du Dhikr, c’est à dire par l’invocation silencieuse ou à voix haute des noms divins.
Le mot arabe « Dhikr » signifie à la fois remémoration, souvenir, rappel, invocation, mention, comme dans le verset « remémore-toi ton Seigneur quand tu auras oublié », Coran 18 : 24).
Chez le pratiquant, l’influence spirituelle véhiculée par le Dhikr purifie peu à peu le cœur et l’illumine d’une présence divine (hadra). Elle éveille en lui un état de conscience élargi et un amour universel.
Nous vous invitons à une soirée de méditation soufie le vendredi 5 juillet !
Dimension spirituelle de l’Islam, le soufisme met l’accent sur l’éveil du cœur. Celui-ci est obtenu par la pratique du Dhikr, c’est à dire par l’invocation silencieuse ou à voix haute des noms divins.
Le mot arabe « Dhikr » signifie à la fois remémoration, souvenir, rappel, invocation, mention, comme dans le verset « remémore-toi ton Seigneur quand tu auras oublié », Coran 18 : 24).
Chez le pratiquant, l’influence spirituelle véhiculée par le Dhikr purifie peu à peu le cœur et l’illumine d’une présence divine (hadra). Elle éveille en lui un état de conscience élargi et un amour universel. Inscriptions :
Nous sommes heureux de vous inviter à une séance de projection-discussion autour des thèmes de la transmission et du cheminement spirituels en Occident.
Cette soirée est avant tout un hommage à Arnaud Desjardins qui a consacré sa vie à rendre accessible au public occidental les sagesses du monde, notamment le soufisme avec son célèbre documentaire « Les soufis d’Afghanistan ».
Nous aurons le plaisir de visionner ensemble le premier épisode de la série « Une lignée vivante », qui se veut être un témoignage de l’héritage spirituel de Swami Prajnanpad et d’Arnaud Desjardins. À cette occasion, nous recevrons deux membres de l’ASBL « Les films de la table 10 », productrice de cette série : le réalisateur Guillaume Darcq et l’assistant réalisation Arnaud Laroche.
« Ce documentaire nous offre une incursion dans l’ashram de Mangalam au Québec. Son propos est construit autour du sacré et d’une pratique spirituelle ancrée dans le monde moderne. Le ton se veut toutefois sans cérémonial, sur fond de road-trip et d’amitié, avec les témoignages directs d’Arnaud Desjardins et de ses élèves au service de la transmission. Ils évoquent, entre autres, l’importance cruciale de réhabiliter la tradition de la relation maître-élève en Occident. »
Après la projection, nous animerons une discussion-échange accompagnée de thé et de pâtisseries autour de notions telles que l’universalité du maître éducateur, le rapport de maître à disciple, la soif de spiritualité en occident, le défi constant de la notion de transmission, entre fidélité à l’esprit oriental et adaptation aux contextes culturels occidentaux. Ce sera également l’occasion d’échanger à propos des points communs qui unissent notre expérience de communauté soufie à Bruxelles à celle de “l’ashram des québécois”.
Cet évènement aura lieu le vendredi 7 juin, dans notre espace : Rue Jean Van Lierde 35, 1070 Anderlecht.
Septième et dernière session de notre formation « Découvrir le soufisme » organisée en partenariat avec l’UCLouvain Saint Louis-Bruxelles le samedi 18/05 prochain à 13h.
Nous avons le plaisir de vous convier à un concert de Samâ’, les chants sacrés du soufisme, qui se déroulera le samedi 18 mai à 20h, à l’UCLouvain Saint-Louis Bruxelles.
Le Samâ’ est l’art du chant spirituel, qui s’est développé dans le soufisme en tant que technique de méditation à part entière. Les poèmes du Samâ’ expriment les subtilités du cheminement spirituel soufi et les états que traversent l’âme humaine en quête de sa source.
Ce concert clôturera la formation « Découvrir le soufisme » organisée par VSMB en partenariat avec l’UCLouvain Saint-Louis Bruxelles.
L’entrée est gratuite.
Adresse : Amphithéâtre, 107 rue du Marais, 1000 Bruxelles.
Nous vous prions de réserver via le formulaire en ligne suivant :
Les places sont limitées. Les réservations seront possibles tant que le lien est actif.
En cas d’empêchement, il est crucial de nous prévenir (via info@vsmb.org) avant le 10 mai. Cela nous permettra de libérer la place pour une autre personne.
Nous vous invitons à une soirée de méditation soufie le vendredi 19 avril !
Dimension spirituelle de l’Islam, le soufisme met l’accent sur l’éveil du cœur. Celui-ci est obtenu par la pratique du Dhikr, c’est à dire par l’invocation silencieuse ou à voix haute des noms divins.
Le mot arabe « Dhikr » signifie à la fois remémoration, souvenir, rappel, invocation, mention, comme dans le verset « remémore-toi ton Seigneur quand tu auras oublié », Coran 18 : 24).
Chez le pratiquant, l’influence spirituelle véhiculée par le Dhikr purifie peu à peu le cœur et l’illumine d’une présence divine (hadra). Elle éveille en lui un état de conscience élargi et un amour universel. Inscriptions :
Programme :
20h-21h : méditation soufie (initiation au dhikr) 21h-21h30 : partage autour d’un thé
Date : 19 avril 2024
Adresse : Rue Jean van Lierde 35, 1070 Anderlecht
Le prix d’entrée est de 5€.Au plaisir de vous rencontrer lors de cet événement.
Pour la prochaine et avant-dernière séance de notre cycle, nous aurons le plaisir d’accueillir Omar Bellaari et Sébastien Nechelput (Conscience soufie / AISA) qui nous présenteront la notion éthique de l’Adab et son expression dans la poésie soufie et les chants du Samâ’.
Cinquième séance de notre formation « Découvrir le soufisme », organisée en partenariat avec l’UCLouvain Saint-Louis. Nous aurons le plaisir d’accueillir l’intervention du Pr. Francesco Chiabotti de l’INALCO, Paris.
Nous vous invitons à une soirée de méditation soufie le vendredi 1 mars !
Dimension spirituelle de l’islam, le soufisme met l’accent sur l’éveil du cœur. Celui-ci est obtenu par la pratique du « dhikr », c’est-à-dire par l’invocation silencieuse ou à voix haute des noms divins.
Le mot arabe « dhikr » signifie à la fois remémoration, souvenir, rappel, invocation, mention, comme dans le verset « Lorsque tu oublies, remémore-toi ton Seigneur », (La caverne, 24).
Chez le pratiquant, l’influence spirituelle véhiculée par le « dhikr » purifie peu à peu le cœur et l’éveille à la présence divine (el-hadra). Elle l’amène à un état de conscience élargi et un amour universel.
Nous sommes ravis de vous informer de la réouverture de notre cours d’introduction à l’arabe classique, après une longue attente de nombreuses demandes de votre part.
Pour vous accompagner dans cette aventure, nous avons la joie d’accueillir un nouvel enseignant : Omar Bellaari dispensera en effet les cours des niveaux 2 et 3. C’est un professeur expérimenté, qui enseigne l’Arabe à l’EPFC et intervient régulièrement au sein de l’association Conscience Soufie. Son expérience pédagogique et sa connaissance aiguisée des subtilités symboliques de la langue arabe apporteront une véritable plus-value au cours.
Les cours reprendront dès le samedi 02 mars.
Les places étant limitées, nous recommandons de vous inscrire au plus vite via : formations@vmsb.org
Nous sommes particulièrement heureux de vous présenter notre nouveau projet de formation, organisée en partenariat avec l’École des sciences philosophiques et religieuses de l’UCLouvain Saint-Louis Bruxelles.
Nous vous invitons à une soirée de méditation soufie !
Dimension spirituelle de l’islam, le soufisme met l’accent sur l’éveil du cœur. Celui-ci est obtenu par la pratique du « dhikr », c’est-à-dire par l’invocation silencieuse ou à voix haute des noms divins.
Le mot arabe « dhikr » signifie à la fois remémoration, souvenir, rappel, invocation, mention, comme dans le verset « Lorsque tu oublies, remémore-toi ton Seigneur », (La caverne, 24).
Chez le pratiquant, l’influence spirituelle véhiculée par le « dhikr » purifie peu à peu le cœur et l’éveille à la présence divine (el-hadra). Elle l’amène à un état de conscience élargi et un amour universel.
Nous avons le grand plaisir de vous inviter le vendredi 15 décembre à l’atelier ciné-club que nous organisons autour du film « The green Knight » (VOSTFR) de David Lowery (2021).
Ce film de caractère fantastique se construit à travers la légende arthurienne dans laquelle Sir Gawain, le neveu téméraire et têtu du roi Arthur, sera mis au défi par le Chevalier vert, une créature étrange à la peau émeraude. Une aventure épique mènera ce jeune noble à découvrir son identité profonde.
Par sa dimension symbolique, ce film permet une lecture spirituelle que l’on peut mettre en parallèle avec le cheminement soufi. Une quête initiatique permettant de découvrir une intériorité en miroir du monde extérieur dans laquelle la véritable noblesse est une réalité intime qui ne peut se conquérir qu’à travers un dépouillement intérieur ainsi qu’une traversée des ombres.
Après la projection, nous animerons une discussion-échange à propos de la perspective spirituelle du film, autour de thé et de pâtisseries.
La soirée aura lieu au 35 rue Jean Van Lierde, à Anderlecht.
L’accueil se fera dès 19h00, et la projection débutera à 19h30.
Elle sera suivie d’une pause buffet offerte, puis d’un atelier-échange autour des thématiques abordées dans le film.
Les places étant limitées, la réservation est obligatoire via ce formulaire : https://forms.gle/Bv7rqndtyXnnEL9VALe prix d’entrée est de 7€.
Au plaisir de vous rencontrer lors de cet événement.
Nous vous invitons à une soirée de méditation soufie !
Dimension spirituelle de l’islam, le soufisme met l’accent sur l’éveil du cœur. Celui-ci est obtenu par la pratique du « dhikr », c’est-à-dire par l’invocation silencieuse ou à voix haute des noms divins.
Le mot arabe « dhikr » signifie à la fois remémoration, souvenir, rappel, invocation, mention, comme dans le verset « Lorsque tu oublies, remémore-toi ton Seigneur », (Coran 18 : 24).
Chez le pratiquant, l’influence spirituelle véhiculée par le « dhikr » purifie peu à peu le cœur et l’illumine d’une présence divine (hadra). Elle éveille en lui un état de conscience élargi et un amour universel.
Nous avons le grand plaisir de vous inviter à l’atelier projection que nous organisons autour du documentaire « Le Jellaz de Tunis : ce que les morts disent aux vivants », réalisé par Feriel Ben Mahmoud (40 min, Tunisie, 2019).
Situé sur une colline de Tunis, le cimetière du Jellaz est le lieu d’une conversation ininterrompue entre les vivants et les morts, depuis plus de huit siècles. C’est là que sont enterrés tous les grands personnages du pays : les héros de l’indépendance, mais aussi les martyrs de la révolution de 2011. Le cimetière est également un haut lieu du mysticisme, rassemblant de nombreux mausolées de saints. Le plus célèbre, Sidi Abû al-Hasan al-Shâdhilî, un célèbre saint soufi du XIIIe siècle, a donné au Jellaz son aura spirituelle. Son mausolée domine le cimetière, ainsi que toute la ville de Tunis. Mais le Jellaz est aussi le lieu de vie d’une population marginale, à la périphérie de la ville.
La projection aura lieu en présence du Dr. Adnen El Ghali, historien de l’art et urbaniste, spécialiste reconnu du patrimoine soufi de la ville de Tunis, qui est l’un des intervenants du documentaire. Il introduira le film et animera une séance d’échange après la projection.
La soirée aura lieu au 35 rue Jean Van Lierde, à Anderlecht.
L’accueil se fera dès 19h30, et la projection débutera à 19h45.
Elle sera suivie d’une pause buffet offerte, puis d’un atelier-échange avec le Dr. El Ghali autour des thématiques abordées dans le documentaire.
Les places étant limitées, la réservation est obligatoire via ce formulaire : https://forms.gle/B8kYGEB1eAaEzkS79Le prix d’entrée est de 7€.
Au plaisir de vous rencontrer lors de cet événement.
Nous sommes heureux de vous inviter à notre séance Ciné-club, qui aura lieu ce vendredi 23 Juin, dans notre espace au 35 rue Jean Van Lierde, 1070 Anderlecht.
La séance débutera à 18h30, avec au programme la présentation du film « Grain » (2017) de Semih Kaplanoğlu :
Dans un monde futuriste et technologique où les éléments naturels essentiels à la survie de l’homme – comme la terre saine, les insectes et les animaux – disparaissent, un professeur décide de partir à la recherche d’un scientifique auteur d’une thèse sur la « particule M », une particule qui lierait tous les éléments existants les uns aux autres.
Le périple se présente alors comme un véritable cheminement initiatique, riche en symboles issus de la tradition soufie.
L’originalité de cette dystopie futuriste à l’ambiance post-apocalyptique se situe dans la rencontre de cet univers avec celui de la spiritualité musulmane. Nous retrouverons en effet dans ce film de nombreuses références à la philosophie soufie, comme la conception de l’homme-cosmos, la notion de réalité Une (le tawhid), l’illusion de l’ego qui empêche de comprendre cette réalité, la nécessité d’être accompagné dans ce cheminement (la sohba), ainsi que des figures de la prophétologie coranique.
Après la projection, nous animerons une discussion-échange à propos de la perspective spirituelle du film, autour de thé et de patisseries.
Le prix d’entrée est de 7€.
—- Les inscriptions sont terminées. —-
Attention la projection commencera à 19h précise !
Au plaisir de vous rencontrer lors de cet événement.
Extrait d’un article* du Professeur Muhammad ‘Abdul Haq, professeur agrégé du Département d’Histoire et de Culture islamiques à l’Université de Chittagong, au Bangladesh.
« Le Voyage Spirituel et l’Ascension céleste de Muhammad (que la paix et la bénédiction d’Allāh soient sur lui – ﷺ), connu dans la terminologie islamique sous le nom d’al-’Isrā’ wal-Miʿrāj, est considéré par les musulmans en général comme un événement unique dans l’histoire religieuse de l’humanité et comme une réalisation miraculeuse appartenant exclusivement [au Messager de l’islam ﷺ].
Mais les soufis le considèrent quant à eux également comme le point culminant de toute spiritualité ou pour le dire autrement, comme l’état ultime du Tawḥīd (réalisation de l’Unité divine), totalement réalisé par le Prophète de l’islam (ﷺ), et qui ne pourra jamais être atteint par tout autre Prophète ou Ange (que la paix d’Allāh soient sur eux).
La plupart des chouyoukh (enseignants à la tête d’une école) soufis abordent cet événement sous différents angles de vision, en s’attardant sur le sens le plus profond de ses divers aspects et dimensions. Une doctrine complète concernant l’al-’Isrā’ et le Miʿrāj a émergé de la sorte chez les Soufis, une doctrine profondément riche en connaissances spirituelles et en sagesses.
On commettrait une grave erreur, si on considérait ce Voyage et cette Ascension comme un simple trajet d’un endroit à l’autre, ou en l’assimilant au vol spatial issu de la modernité technologique humaine. En réalité, il s’agit essentiellement d’un voyage prototypique, à la fois physique et spirituel, terrestre et céleste, ascendant au-delà des domaines mondains du Temps et de l’Espace.
Expérience vécue d’une réalisation totale, à la fois intellectuellement et ontologiquement, elle traverse toutes les gradations et hiérarchies existentielles, culminant en une rencontre décisive et bienheureuse entre l’homme et le Divin, ou entre Muhammad (ﷺ) et Allāh (ﷻ), Seigneur des Mondes.
La signification la plus profonde de cette rencontre réside dans le fait que la présence physique spirituelle du Prophète (ﷺ) devant Allāh (ﷻ), renvoie d’une part à la restauration de l’état paradisiaque ou du lien direct avec Allāh (ﷻ) – qui avait été rompu avec l’expulsion d’Adam du Paradis -, et pointe d’autre part vers [la promesse d’]une résurrection physique de l’humanité.
En bref, l’’Isrā’ et le Miʿrāj constituent un voyage total et complet, et il préfigure symboliquement en ce sens tous les aspects possibles de l’ʾIslām : Sharīʿa (Loi) et Ṭarīqah (Voie), les aspects terrestres comme célestes, l’Ici-bas et l’Au-Delà, etc.
De la même façon que l’’Isrā’ et le Miʿrāj débutent à partir de la Kaʿba terrestre pour s’achever dans la Kaʿba Céleste (le ‘Arsh ou Trône d’Allāhﷻ) – dont la Kaʿba terrestre est le reflet symbolique -, semblablement l’ʾʾIslām commence également avec Allāh (ﷻ) et se termine avec Lui.
Autrement dit, le voyage de l’’Isrā’ et du Miʿrāj représente, dans un sens plus profond, le pèlerinage ultime vers Allāh (ﷻ), vis-à-vis duquel le pèlerinage terrestre constitue l’imitation symbolique. Car dans le pèlerinage à la Kaʿba, une personne se déplace de sa maison à la Kaʿba, tandis que dans l’’Isrā’ et le Miʿrāj, le Prophète (ﷺ) s’est déplacé de la Kaʿba vers Allāh (ﷻ), Seigneur de la Kaʿba.
Ce périple constitue en même temps un pèlerinage vers la Kaʿba intérieure de chacun, ou vers la profondeur trans-personnelle de notre propre cœur, qui est la Kaʿba du cœur humain, Siège d’Allāh (ﷻ).
De même, le voyage de l’’Isrā’ et du Miʿrāj représente, dans un sens plus profond, la Grande Guerre Sainte, al-jihād al-Akbar, mentionné par le Prophète (ﷺ) dans un ḥādīth célèbre, jihad mené intérieurement, contre l’âme (nafs) humaine sujette à la tentation et [contre l’emprise] du Monde séduisant ; guerre de l’âme à la recherche d’Allāh (ﷻ), à travers les 70.000 voiles – lumineux comme ténébreux – qui nous Le (ﷻ) cachent.
Pour pousser le développement plus loin, ce Voyage représente, non seulement symboliquement mais aussi bien dans son essence même, la prière rituelle (ṣalāt) dans sa forme potentielle la plus ultime, ou sous sa forme prototypique dont notre prière rituelle quotidienne n’est que la simple imitation.
Car le voyage de l’’Isrā’ et du Miʿrāj, a finalement abouti à une rencontre directe avec Allāh (ﷻ), à une expérience d’Éternité et d’Infini – paradisiaque. Cette expérience suprême peut être actualisée par tout le monde dans prières rituelles, comme à travers la réalisation de l’ʾiḥsān (un acte de soumission totale avec une attention sans partage).
C’est ce qui est d’ailleurs affirmé dans le célèbre ḥādīth suivant :
“La Prière rituelle équivaut à l’Ascension céleste du croyant”.
L’’Isrā’ et le Miʿrāj préfigurent donc tous les aspects possibles de l’ʾIslām. Ce périple totalisant fut à la fois physique et spirituel, terrestre et céleste, exotérique et ésotérique, microcosmique et macrocosmique… »
*: Traduction française par l’équipe de VSMB d’un article paru en anglais, dans l’Islamic Quarterly, Vol. 34, No. 1 (1990), pp. 32-58.
« Si tu ne peux voir les valeurs de l’Islam chez tes coreligionnaires, alors observe-les chez les autres. Car Dieu ne se limite pas aux musulmans. »
Nous sommes en 2022, durant la Coupe du Monde de football organisée au Qatar. Une vidéo prise sur le fait nous montre un supporter qatari ébahi par les comportements des spectateurs japonais. Ces derniers, après avoir encouragé avec ferveur les joueurs de leur équipe, sont filmés en train de nettoyer méticuleusement les lieux où ils se sont assis, avant de quitter le stade.
Le spectateur qatari n’en revient pas.
« Non, mon ami, l’important n’est pas que tu montres ton étonnement ou ton admiration, mais que tu te mettes à leur école, et que tu imites leur exemple ».
Dieu dit dans le Saint Coran :
« Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous vous avons répartis en peuples et en tribus, pour que vous fassiez connaissance les uns des autres. En vérité, le plus noble d’entre vous auprès de Dieu, est celui qui vous dépasse en piété.»
Que signifie ce verset ? On pourrait le paraphraser comme suit : « J’ai mis dans les peuples des secrets, Mes valeurs, celles qui mènent à moi, alors connaissez ces peuples en connaissant les valeurs que J’ai mis en eux, peut être ferez-vous vôtres ces valeurs, en y ajoutant ce que mon Prophète (ﷺ) vous a apporté (« Je n’ai été suscité que pour parfaire l’excellence des comportements », dit le hadīth), c’est à dire le lien avec Moi, alors vous pourrez espérer devenir خير امة اخرجت للناس, « La meilleure des communauté suscitée aux hommes ».
Prendre des autres ce qu’ils ont de meilleur et y ajouter le parfum du Prophète (ﷺ). Et la porte de Dieu s’ouvre…
Pour comprendre cette vérité, il faut se tourner vers la nature et y décrypter les signes de Dieu, ces signes qui nous permettent de comprendre ce que nous vivons :
« Nous continuerons à leur montrer Nos signes, aussi bien dans l’Univers qu’en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’ils reconnaissent que ce Coran est bien la Vérité. Ne suffit-il donc pas que ton Seigneur soit Témoin de toute chose ? (Qor’ān, 41, 53) »
Comprenons ainsi, dans la nature, ce que fait l’abeille. Elle butine, c’est-à-dire, passe rapidement de fleur en fleur et collecte sur chaque fleur – surtout les plantes mellifères à une seule rangée de pétales, diverses, aux couleurs bleues, vertes et violettes, qui fleurissent à des époques différentes – ce qu’elle a de meilleur: le pollen. Elle est capable à elle seule de butiner le pollen de 250 fleurs par heure, et de stocker sur une seule patte 500 000 grains de pollen. L’abeille va ensuite répandre ce qu’elle a collecté autour d’elle, afin que la nature en profite. Elle est connue de ce point de vue pour être le meilleur pollinisateur.
Le croyant véritable doit être ainsi, semblable à l’abeille : prendre ce qu’il y a de meilleur chez les peuples qu’il rencontre, et le diffuser, l’irradier autour de lui. L’abeille est attirée par des plantes en particulier, par des parfums et par des couleurs vives. Le croyant doit être attirée par les valeurs nobles des autres, et non par leurs contre-valeurs.
C’est ce qu’exprime le Saint soufi du 15ème siècle Sîdi Abd-er-Rahman el-Mejdûb (mort à Meknès en 1569), à travers cette sagesse profonde :
الخلقُ نوار وأنا رعيت فيهم … هم الحجب الأكبر والمدخل فيهم
« Les créatures sont des fleurs, et moi j’ai butiné dans l’étendue de leur innocence, ils sont le voile suprême en même temps qu’ils sont la porte d’accès ».
Il a pris d’elles, ce qu’elles ont de meilleur. En faisant ainsi, une porte d’accès vers Dieu s’ouvre devant lui. En ne faisant pas ainsi, en s’arrêtant à leurs imperfections, à leurs contre-valeurs, il est voilé. La porte d’accès est verrouillée.
Pareil pour l’abeille. Si elle s’arrête aux plantes qui la font fuir, aux parfums répulsifs (par exemple l’odeur de la citronnelle ou de la menthe, qui la repousse), elle ne peut s’élancer dans les airs, voler et polliniser ses alentours.
Le croyant qui vise à l’excellence doit comprendre cela avant les autres. Le compagnonnage des hommes vertueux est censé lui avoir ouvert l’œil du cœur, et lui avoir fait entrevoir que la rencontre des autres, est l’occasion d’apprendre d’eux. Il ne s’agit pas de s’exclamer uniquement : « C’est magnifique ! », puis de passer son chemin. Mais il faut avant tout comprendre comment les valeurs se déploient chez l’autre, comment il les met en œuvre, selon quelles modalités, et puis ensuite quel impact ont ces valeurs sur son entourage, sa société, le développement de celle-ci et son rayonnement, et ainsi de suite.
En comprenant cela, le musulman devient réellement un croyant et un muhsin, un cheminant sur la Voie de l’Excellence.
Le véritable muhsin (la véritable muhsina), l’Homme ou la Femme de vertu et d’excellence qu’on appelait il y a fort longtemps le ou la “soufi(e)”, pourra alors irradier ces valeurs, dans sa propre communauté et même au-delà.
La tradition du Samâ’ soufi s’est développée de diverses manières : Que ce soit selon ses lieux, en Andalousie ou en Orient, ou selon ses formes, en privilégiant les chants a capella ou en intégrant des instruments de musique, l’art du chant spirituel soufi s’est toujours exprimé de manières diverses. Cette pratique vivante se perpétue toujours au sein des Zawiya soufies, et continue à se développer aujourd’hui.
L’Ensemble Safa Belgique nous propose une immersion dans les différents styles du Samâ’ à travers un répertoire mettant en avant la diversité de ses formes. Une occasion de comprendre les subtilités et la richesse de cet art millénaire en alliant les explications à l’expérience directe du « goût » de l’audition spirituelle.
Nous vous invitons à ce voyage musical, qui nous entraînera à la fois dans les domaines du savoir, de l’écoute, et de l’expérience intérieure.
Merci de bien vouloir réserver via le formulaire pour faciliter l’organisation : forms.gle/TNg1B3cry9UhbFkWA
Depuis la Perse, l’imam al-Ghazâli nous enseigne les natures humaine et spirituelle de l’Homme.
Depuis la Chine, la médecine traditionnelle nous transmet plusieurs millénaires d’observation des phénomènes naturels et humains.
Depuis son Arabie natale, le Prophète Muhammad ﷺ nous a d’ailleurs conseillé : « Cherchez le savoir, serait-ce jusqu’en Chine s’il le faut !»
Alors, mettons nous en route en compagnie de l’Imam al-Ghazâli, pour découvrir ce que la médecine chinoise peut nous apporter comme savoir pratique et spirituel !
* * *
Stéphane Fahim Buccheri nous invite à entreprendre ce voyage. Enseignant, psychothérapeute, praticien de médecine chinoise et ostéopathe, il nous fera bénéficier de son expérience pratique sur la route qui relie la Chine à La Mecque et Médine.
Adresse : “LaVallée”, Rue Adolphe Lavallée 39, 1080 Bruxelles. Horaire : 18h30 à 21h30 Participation aux frais : €7 Réservation : https://forms.gle/oaGxLjGEhy4iEQPz9
Nous sommes heureux de vous inviter, ce samedi 28 mai 2022 , à l’atelier-conférence qui se tiendra à la salle LaVallée, 37 Rue Adolphe La Vallée, 1080 Bruxelles (proximité Ribaucourt), à partir de 18h00 (début de la présentation à 18h30), intitulé :
« Le rôle de la spiritualité dans le processus de citoyenneté et le bien-être des populations issues de l’immigration »
Lors de l’intervention de notre invité, certaines analyses et points de vues seront abordés concernant la citoyenneté des personnes issues de l’immigration. En utilisant plusieurs voix d’accès comme la spiritualité et le bien-être.
Qu’en est il au fait de cette spiritualité qui est source de bien-être pour nombre de nos concitoyen(e)s ? Est-elle facteur de stabilité et de résilience ? Joue-t-elle un rôle constructeur dans les rapports sociaux ?
Ce regard n’est qu’un point de vue et une opinion qui peut être bien-sûr discutée. Les expériences et le vécu des participants viendra enrichir les propos de cette soirée.
Le prix d’entrée est de €7. Veuillez indiquer votre participation à l’atelier via ce formulaire : https://forms.gle/HcXSckNzgogAqQnMA Nous demandons aux participant(e)s de respecter les règles de distanciation en vigueur à Bruxelles. Adresse : 37 rue Adolphe Lavallée, 1080 Bruxelles
VSMB vous propose “Initiation à l’islam: approche intérieure” le 18 Juin, ce cours aura pour thème la spiritualité au sein de l’islam.
Ce cours se tiendra à “LaVallée”, 39 rue Adolphe Lavallée, 1080 Bruxelles, de 16h à 18h.
Ce cours est proposé par le professeur Salah Mahmoud, enseignant de religion islamique dans le cycle secondaire depuis plus de 40 ans. Le professeur Mahmoud a enseigné l’initiation à l’islam durant plusieurs années au centre culturel et islamique de Bruxelles.
Adresse : “LaVallée”, rue Adolphe Lavallée 39, 1080 Bruxelles. Horaire : 16h à 18h. Participation aux frais : €5/cours
Nous sommes heureux de vous inviter, ce Samedi 12 mars 2022 à 18h30, à l’atelier-conférence qui aura lieu au Stade Roi Baudouin, intitulé :
«La tradition-mère» (Umm al-Sunna) : une méditation sur les fondements de la spiritualité en islam
L’articulation entre les différentes dimensions de la religion musulmane est souvent fondée sur le célèbre hadith dit “de Gabriel” (hadîth Jibrîl). La place centrale que celui-ci occupe au sein de la pensée musulmane lui a valu les surnoms de “hadith-mère” (Umm al-ahâdîth) ou “tradition-mère” (Umm al-Sunna).
Les trois dimensions que ce hadith évoque — islâm, îmân et ihsân — ont depuis longtemps été considérées comme renvoyant chacune à des domaines connexes mais bien distincts de la religion musulmane. Cette division apparente n’empêche-t-elle pas au final de réunifier tous les aspects de l’expérience religieuse et de la pensée en islam de façon cohérente ?
La méditation présentée ici autour de cette “tradition-mère” proposera d’envisager les différents éléments sur lesquels sont fondés la foi et la pratique de l’islam dans une perspective “radicalement” spirituelle.
* * *
En seconde partie d’atelier, nous pourrons à une séance d’invocation (dhikr) et de chants spirituels (samaa’) conduits par l’Ensemble Safa Belgique.
Un buffet sera offert pendant la pause.
* * *
L’atelier sera également retransmis sur Facebook en direct. Le prix d’entrée (présentiel) est de €7. Adresse : Avenue du Marathon 135/2 , 1020 Bruxelles ( Stade Roi Baudouin )
Le nombre de participants étant limité à 50 personnes, il est indispensable de réserver via ce formulaire : https://forms.gle/QfCukSnZmN768N3b6
Au plaisir de vous y rencontrer !
Nous demandons aux participant(e)s de respecter les règles de distanciation en vigueur à Bruxelles.
Nous avons le plaisir de vous inviter ce dimanche 9 mai à 19h30 à une table ronde autour de la générosité telle que perçue dans différentes traditions.
Nous avons le plaisir de vous convier à notre prochain événement consacré à une méditation sur le thème de la mort.
Comme pour d’autres traditions spirituelles, en islam, la prise de conscience de la mort, possible à tout instant, est une étape importante de toute démarche méditative.
Comment la conscience de notre propre mort peut-elle nous inciter à vivre notre existence de manière plus intense ? Quelle signification pouvons-nous donner à la formule lapidaire des mystiques de l’islam (les soufis) : « Meurs avant de mourir » ? L’amour étant vu comme une douce maladie ou comme une “mort vivante”, peut-elle permettre d’appréhender la mort au-delà de la peur ?
Nous vous convions donc à cet atelier en ligne afin de méditer ensemble sur le thème de la mort. Il y’aura une séance de questions-réponses ainsi que la diffusion d’une prestation de Samâ ‘ du groupe Al Jamâl ( Maroc).
Aucune inscription n’est requise, l’événement sera diffusé via Facebook Live( accès libre).
Réflexions de Monsieur Léon Teller, traducteur et agriculteur. Monsieur Léon Teller se fera un plaisir de répondre aux questions en ligne des participants.
Après une année dominée par le coronavirus, qui a ébranlé beaucoup de nos certitudes et notre insouciance, et a rappelé à l’être humain qu’il a une part de responsabilité dans son destin, il faudra sans doute changer pas mal de nos habitudes. D’autant plus que d’autres crises, qui elles ne pourront pas être surmontées par un vaccin, nous attendent : la crise climatique quelque peu oubliée et la crise économique qui se profile à l’horizon.
Dans ce monde à réinventer, l’agriculture (non industrielle) pourrait jouer un rôle essentiel. Tout d’abord, parce qu’elle répond depuis toujours à un besoin fondamental de l’être humain : se nourrir. Ensuite, parce que directement impactée par le réchauffement climatique, elle doit retrouver sa dimension écologique. Mais aussi parce que, du point de vue économique, elle pourrait apporter des solutions innovantes, audacieuses et généreuses à d’autres besoins de notre société : la santé, l’éducation, la vie sociale (travail coopératif, loisirs, relations intergénérationnelles), le retour à la nature, …
Alors que faire concrètement ?
Aucune inscription n’est requise, l’évènement sera diffusé via Facebook Live (Accès libre). Au plaisir de vous y retrouver !
Nous avons le plaisir de vous convier à notre premier événement de l’année 2021 consacré au Samâ’, “l’audition spirituelle” des chants sacrés du soufisme, qui se déroulera le vendredi 29 janvier 2021 à 20h00. Le Samâ‘ est l’art du chant spirituel qui s’est développé dans le soufisme en tant que technique de méditation à part entière. Les poèmes du Samâ’ expriment toutes les subtilités du cheminement spirituel soufi et tous les états que traverse l’âme humaine en quête de sa source. Au delà des mots, le langage musical du Samâ’ est universel, tant il résorbe les frontières des langues à travers les harmonies du chant et l’énergie des voix. Nous vous convions donc à cet atelier en ligne pour découvrir les richesses du Samâ’ et sa place dans la pratique du soufisme. La soirée sera animée par plusieurs prestations du groupe Safâ’ Belgique. Aucune inscription est requise, l’évènement sera diffusé via Facebook Live (Accès libre). Au plaisir de vous y retrouver !
VSMB vous invite samedi le 15 février 2020 à 18h30, à l’atelier « Bouddhisme et Soufisme – Regard croisé entre deux spiritualités en Europe », avec comme intervenants Grégoire Langouet, doctorant à l’Université catholique de Louvain, et Feyzullah Canbay, chercheur indépendant en mystique musulmane.
Alors qu’en Occident les sociétés sont largement sécularisées et que le christianisme y cherche un second souffle, le bouddhisme et l’islam soufi y sont plutôt valorisés. Ils évoquent des pratiques de vie axées sur la sagesse, le détachement intérieur et la bienveillance, la prière et la méditation.
Comment, dans ce contexte occidental, trouver accès à ces voies spirituelles traditionnelles ? Quels sont les chemins qui y mènent ? Ce sont deux parcours de vie qui nous seront contés.
Au-delà de cet aspect biographique, nos deux praticiens, l’un bouddhiste et l’autre musulman, tenteront de répondre à certaines questions :
1) Y a-t-il un noyau doctrinal commun au soufisme et au bouddhisme ? Quelles sont leurs différences de fond ? Qu’en est-il de leurs pratiques régulières ? 2) Comment le bouddhisme et le soufisme s’adaptent-ils au contexte des sociétés européennes ? Qu’ont-ils à offrir pour répondre à la crise spirituelle présente ?
Leur développement en Europe ne risque-t-il pas de les voir réduits à de simples pratiques de bien-être (gestion du stress et des émotions, développement personnel), en marchandises spirituelles destinées à atténuer les effets néfastes des sociétés de consommation ?
Une pause est prévue en milieu de soirée, l’occasion de partager avec vous un verre de thé et quelques préparations artisanales.
La soirée se terminera ensuite par une session de Dhikr (invocations) et de Samâ’ (chants spirituels).
▶ OU ? Avenue de Marathon 135/2, 1020 Bruxelles Si vous venez en voiture il faut prendre l’avenue de Bouchout et tourner sur l’avenue de Marathon. Une fois arrivés à la grille il faut sonner (si elle n’est pas ouverte) et ainsi continuer jusqu’au stade (porte vitrée) où vous pourrez vous garer. Le parking est gratuit. Si vous venez en transport en commun nous vous conseillons de descendre à la station de métro Houba Brugmann.
VSMB vous invite samedi le 25 janvier 2020 à 18h30, à l’atelier « Découverte du Soufisme ».
Initié dans une voie soufie depuis près de 40 ans, le Docteur Luc Van den Broeck nous parlera de sa quête spirituelle. Au cours de sa riche expérience, il témoignera comment il a été conduit de la lecture à la pratique quotidienne du soufisme.
Sommaire de son témoignage :
De l’importance de la littérature L’art était très important pour moi pendant mon adolescence. Je pensais pouvoir y trouver la réponse aux questions existentielles. C’est pourquoi j’ai décidé d’étudier la littérature française. Suite à mes expériences en ‘méditation transcendantale’, j’ai compris que la ‘langue française n’est pas universelle’, et que beaucoup d’éléments de l’expérience humaine lui échappent …
La Méditation Transcendantale J’étais parmi les premiers à pratiquer cette technique de médiation que les Beatles ont également propagée. Pendant mon intervention je parlerai de mes expériences (entre autres : la ‘montagne de Tignes’), et le pourquoi de ma sortie du groupe, de ma recherche dans des fraternités de type chrétien, et finalement ma découverte de l’Islam.
Soufisme J’ai été particulièrement séduit par la fonction de la ‘qibla’ (direction vers laquelle doit se tourner le fidèle pour effectuer le rite de la prière) qui offre une direction de prière unique à tous les musulmans partout dans le monde. Elle structure en principe la vie individuelle et en société. Très vite je me suis aperçu que chez la plupart des musulmans ce ‘centre’ est occulté entre autres par la télévision. La direction de la prière est éventuellement réactivée le temps de la prière, mais les écrans prennent immédiatement le dessus. Comme si la modernité avait mis chaos l’orientation religieuse. Il est donc important de retrouver la dimension spirituelle de cette orientation religieuse. Je l’ai trouvée dans le soufisme et dans celui qui fut mon maître spirituelle durant 40 ans, sidi Hamza.
Une pause est prévue en milieu de soirée, l’occasion de partager avec vous un verre de thé et quelques préparations artisanales.
La soirée se terminera ensuite par une session de Dhikr (invocations) et de Samâ’ (chants spirituels).
Si vous venez en voiture il faut prendre l’avenue de Bouchout et tourner sur l’avenue de Marathon. Une fois arrivés à la grille il faut sonner (si elle n’est pas ouverte) et ainsi continuer jusqu’au stade (porte vitrée) où vous pourrez vous garer. Le parking est gratuit. Si vous venez en transport en commun nous vous conseillons de descendre à la station de métro Houba Brugmann.
Atelier « Islam : la Voie et la Loi, quelle complémentarité ? »
Bonjour à toutes et à tous, Salâm ‘alaykum !
VSMB a l’honneur de vous inviter, samedi 21 décembre 2019 à 18h30, à l’atelier « Islam : la Voie et la Loi, quelle complémentarité ».
En Islam, les œuvres par lesquelles l’homme satisfait aux prescriptions religieuses se répartissent en deux séries : les unes sont extérieures, les autres intérieures.
Si les actes extérieurs (la prière, le jeûne, le pèlerinage, les relations humaines,…) font l’objet d’une science juridique détaillée et connue (le fiqh), le public ignore souvent l’existence en Islam d’une science de l’intériorité qui régit les actes du cœur. Cette science s’appelle le soufisme (tasawwuf). Elle a été codifiée en différentes parties (éthique des vertus, métaphysique, science des lettres/ al-sîmiyâ, …) sur la base d’expériences vécues de cheminement et d’éveil spirituel.
Dans le cadre de cet atelier du VSMB, Muhammed Ibn Jamal (chercheur en mystique musulmane) interrogera pour nous la complémentarité entre les deux dimensions de l’Islam (la Voie et la Loi).
Une pause est prévue en milieu de soirée, l’occasion de partager avec vous un verre de thé et quelques préparations artisanales.
La soirée se terminera ensuite par une session de Dhikr (invocations) et de Samâ’ (chants spirituels).
Si vous venez en voiture il faut prendre l’avenue de Bouchout et tourner sur l’avenue de Marathon. Une fois arrivés à la grille il faut sonner (si elle n’est pas ouverte) et ainsi continuer jusqu’au stade (porte vitrée) où vous pourrez vous garer. Le parking est gratuit.
Si vous venez en transport en commun nous vous conseillons de descendre à la station de métro Houba Brugmann (carte ci-dessous).
Atelier « Témoignage sur la quête spirituelle : de la lecture à l’invocation »
Bonjour à toutes et à tous, Salâm ‘alaykum !
VSMB a l’honneur de vous inviter, le dimanche 24 novembre 2019 à 18h30, à l’atelier « Témoignage sur la quête spirituelle : de la lecture à l’invocation ».
Témoignage : La quête spirituelle
Au cœur de la spiritualité islamique, le soufisme est une expérience intérieure dont la saveur ne peut être transmise par la lecture de livres .
Initié dans une voie soufie depuis près de 40 ans, Docteur Luc Van den Broeck nous parlera de sa quête spirituelle. Au cours de sa riche expérience, il témoignera comment il a été conduit de la recherche scientifique à la pratique quotidienne du soufisme.
Une pause est prévue en milieu de soirée, l’occasion de partager avec vous un verre de thé et quelques préparations artisanales.
La soirée se terminera ensuite par une session de Dhikr (invocations) et de Samâ’ (chants spirituels).
Si vous venez en voiture il faut prendre l’avenue de Bouchout et tourner sur l’avenue de Marathon. Une fois arrivés à la grille il faut sonner (si elle n’est pas ouverte) et ainsi continuer jusqu’au stade (porte vitrée) où vous pourrez vous garer. Le parking est gratuit.
Si vous venez en transport en commun nous vous conseillons de descendre à la station de métro Houba Brugmann (carte ci-dessous).
VSMB a l’honneur de vous inviter, le samedi 26 octobre 2019, à l’atelier de découverte et d’initiation au dikhr.
Le terme arabe dhikr signifie à la fois « souvenir », « rappel » et « invocation ». Il fait partie intégrante de l’Islam depuis son origine. En de nombreuses occurrences, le Coran ne cesse de nous rappeler son importance : « L’invocation de Dieu est ce qu’il y a de plus grand » (Cor. 29:45), « Ô vous qui croyez ! Invoquez souvent Dieu » (Cor. 13:28).
L’invocation de Dieu est au cœur de la pratique soufie, si bien que l’on peut affirmer que le soufisme est la science du dhikr, science qui s’adresse à l’âme humaine. La pratique du dhikr développe une énergie lumineuse de nature à « soulever les voiles » qui nous sépare du monde spirituel. Le soufi cherche à s’imprégner de cette énergie subtile pour contrer ses inclinaisons à la dispersion et à l’égoïsme possessif, pour explorer son intériorité et apaiser son cœur («Les cœurs ne s’apaisent-ils pas au souvenir de Dieu ? » Cor. 13:28).
Le dhikr peut revêtir de multiples contenus tels que la demande de pardon (istighfar), la prière de bénédiction sur le prophète (al-salat ‘alâ l-nabî) , l’affirmation de l’unicité divine (Lâ ilâha illâ Llah) ou encore la lecture du Coran (le Coran lui-même est appelé dhikr , Cor. 15:9) . Il est prescrit à tout moment (« .…Ceux qui invoquent Dieu debout, assis ou couchés sur le côté » Cor. 3:191).
C’est à la découverte et à la pratique commune de ce pilier de la voie soufie que vous convie VSMB. L’atelier sera clôturé par des chants spirituels du groupe al-Wassila .
L’événement aura lieu au Stade Roi Baudouin, salle de presse, Avenue de Marathon 135/2 à 1020 Laeken.
– Si vous venez en voiture il faut prendre l’avenue de Bouchout et tourner sur l’avenue de Marathon. Une fois arrivés à la grille il faut sonner et ainsi continuer jusqu’au stade (porte vitrée) où vous pourrez vous garer. Le parking est gratuit.
– Si vous venez en transport en commun nous vous conseillons de descendre à la station de métro Houba-Brugmann.
Le prix d’entrée est de €7.
Il est indispensable de réserver via le formulaire
VSMB et ses membres vous souhaitent à toutes et à tous une bonne année académique couronnée de succès et une excellente rentrée professionnelle.
Pour cette occasion, nous vous invitons, à notre prochain atelier qui se déroulera le samedi 21 septembre 2019 à 18h30 et qui aura pour thématique le Samaa.
Le Samaa est l’art du concert spirituel qui enveloppe et pénètre l’âme. De par sa fluidité naturelle, il fait résonance à cette âme, lui permettant de s’élever et de lui rappeler ainsi sa véritable nature. Jallal Ad-dîn Rumi ne disait-t-il pas “Dans les cadences de la musique est caché un secret. Si je le révélais, il bouleverserait le monde”
Le Samaa vient nourrir notre intériorité et tout en la faisant mûrir, lui révèle les secrets et la proximité de l’Amour Divin. Derrière la porte du Samaa réside notre essence.
Le Samaa est universel. Il n’est pas nécessaire de comprendre les mots pour en comprendre le sens et le langage.
Notre invité spécial, Mr Haroun Teboul, artiste multi-instrumentaliste, de renommée internationale, fera le déplacement depuis Paris pour nous présenter son art et nous faire vivre de l’intérieur les vibrations issues de l’amour infini.
Ce sera ensuite au tour du groupe belge Al Wassila d’illustrer et de mettre en pratique les propos de notre invité, par un mini récital spirituel précédé d’une séance d’invocation (Dhikr).
En guise de clôture, la soirée sera ponctuée par un mini concert de notre invité qui nous fera cadeau de son art.
L’événement aura lieu au Stade Roi Baudouin, salle de presse, Avenue du Marathon 135/2 à 1020 Laeken.
Atelier « Jeunes en dialogue : un dialogue inter-religieux pour un meilleur vivre-ensemble »
Bonjour à toutes et tous, Salâm ‘alaykum !
Nous sommes heureux de vous inviter à participer à notre dernier atelier de l’année académique l’Atelier « Jeunes en Dialogue », qui aura lieu samedi le 22 juin à la salle Mundo-B, 26 rue d’Edimbourg, 1050 Ixelles (pas au Stade Roi Baudoin !). L’atelier débutera à 19h (accueil dès 18h30).
Les Jeunes en action : un dialogue inter-religieux pour un meilleur vivre-ensemble
“Jeunes en dialogue” est un projet fédérateur qui veut donner la parole aux jeunes des trois grandes religions monothéistes.
Cette initiative a pour but de rapprocher les jeunes de convictions différentes autour des valeurs qui nous rassemblent, afin de créer les conditions d’échanges constructifs sur leur rapport au spirituel et à l’humain.
VSMB a eu l’honneur de participer à ce magnifique projet le 21 octobre 2018 en incarnant une parole musulmane engagée et réceptive à ce type d’expériences.
À cette fin, quelques participants nous font l’honneur de partager avec nous les retombées de cette journée qui fut stimulante.
Une pause est prévue en milieu de soirée, l’occasion de partager avec vous un verre de thé et quelques préparations artisanales.
La soirée se terminera ensuite par une session de Dhikr (invocations) et de Samâ’ (chants spirituels).
Le prix d’entrée est de €7.
Le nombre de places étant limité, il est indispensable de réserver via le formulaire ici.
Avant toute chose, nous vous souhaitons à tous un excellent mois de Ramadan plein de bonheur, de joie, mais également de succès ! Que ce mois béni soit pour vous une source de paix, de fraternité et de partage pour toutes et tous.
À cette occasion, nous sommes heureux de vous convier à notre Iftar annuel intitulé “Ramadan Mois de Partage“.
En effet, il s’agit de la 5ème édition, notre ambition est de vous réunir pour partager un moment d’amour et de joie.
Au programme : diverses interventions et exposés, une pièce de théâtre, des chants soufis, la présence de plusieurs stands, et de nombreuses autres activités.
Le repas de rupture du jeûne est offert.
L’entrée est libre, mais la réservation est obligatoire via ce lien.
Nous sommes heureux de vous inviter à participer à l’Atelier « Découvrir le Soufisme : Principes et grandes figures », qui aura lieu samedi le 27 avril au Stade Roi Baudoin Avenue de Marathon 135/2 1020 Bruxelles (parking gratuit).
L’Atelier débutera à 19h (accueil dès 18h30), avec au programme deux interventions :
« Le compagnonnage, une manière d’être au monde » Le compagnonnage est un pilier du soufisme. Il est une éducation à la purification du cœur et à l’éthique que le disciple doit mettre en pratique. Ce dernier se doit d’être un individu actif dans sa société et dans ses relations aux autres, à lui-même et au Créateur.
Le sujet du jour montrera comment le besoin spirituel et le besoin relationnel, inhérents à la nature humaine, se rencontrent au quotidien à travers la notion de “compagnonnage“, et comment ce pilier éduque le disciple à vivre des relations de qualité et à y rencontrer l’Amour.
« Abd al-Qâdir al-Jilâni ou la revivification de la Religion » Parmi les grandes figures du soufisme, Sidi Abd al-Qâdir al-Jilâni (m. 1166) présente notamment la particularité de susciter une respectueuse unanimité parmi chacun des courants pourtant si variés de l’islam planétaire. Comment expliquer ce phénomène étonnant? Quel fut le secret de ce « Revificateur de la Religion » (Muhyi id-Dîn) ? Et surtout – s’il est avéré que la religion doive, selon la célèbre parole prophétique [*], se voir renouvelée par un homme envoyé par Allah à la Communauté musulmane -, comment expliquer que cette religion puisse se scléroser de façon si rapide et systématique, qu’elle puisse nécessiter une « reprise en main » si régulière ? Ce sont certaines des questions que la présentation de cette figure si respectée et célébrée de l’histoire religieuse islamique nous permettra inshaAllah d’évoquer. *« Au début de chaque siècle, Allah enverra à cette Communauté quelqu’un qui renouvellera sa religion », rapporté par Abu Dawud – hadith hassan n° 4291
Une pause est prévue en milieu de soirée, l’occasion de partager avec vous un verre de thé et quelques préparations artisanales.
La soirée se terminera ensuite par une session de Dhikr (invocations) et de Samâ’ (chants spirituels).
Le prix d’entrée est de €7.
Le nombre de places étant limité, il est indispensable de réserver via le formulaire ici.
Infos pratiques concernant l’accès à la salle :
Si vous venez en voiture il faut prendre l’avenue de Bouchout et tourner sur l’avenue de Marathon. Une fois arrivés à la grille il faut sonner et ainsi continuer jusqu’au stade (porte vitrée) où vous pourrez vous garer. Le parking est gratuit.
Si vous venez en transport en commun nous vous conseillons de descendre à la station de métro Houba Brugmann.
L’Atelier débutera à 19h (accueil dès 18h30), où nous aurons le plaisir d’accueillir Malika Hamidi (spécialiste du féminisme islamique) et Yousra Dahry (chroniqueuse et slammeuse). Elles nous parleront chacune à leur façon de la place du féminin dans la spiritualité islamique, et du lien entre leur cheminement spirituel personnel et leur engagement pour la cause féminine.
Nous aurons également le plaisir de vous faire découvrir en exclusivité à Bruxelles les chants du groupe de Samâ’ féminin “Silsila“ (Paris).
Une soirée entièrement dédiée à la voix des femmes donc !
Le prix d’entrée est de €7.
Le nombre de places étant limité, il est indispensable de réserver via le formulaire ici.
Infos pratiques concernant l’accès à la salle :
Si vous venez en voiture il faut prendre l’avenue de Bouchout et tourner sur l’avenue de Marathon. Une fois arrivés à la grille il faut sonner et ainsi continuer jusqu’au stade (porte vitrée) où vous pourrez vous garer. Le parking est gratuit.
Si vous venez en transport en commun nous vous conseillons de descendre à la station de métro Houba Brugmann.
L’Atelier débutera à 19h (accueil dès 18h30), avec une intervention intitulée :
« Retour aux fondements du monothéisme : les valeurs d’un dialogue qui rapproche dans l’Un »
Nombreux sont ceux qui, ouvertement ou intuitivement, ressentent une interrogation ontologique et éprouvent un besoin spirituel qui va au-delà de ce qu’offre le discours de la religion.
Il est donné à chacun de nous l’intelligence pour revenir aux fondements des trois derniers Messages monothéistes apportés à l’humanité.
Par un effort personnel, le chercheur sincère s’enrichit spirituellement de la différence de langage entre ces Messages et réalise que les rayons de lumière dont ces Traditions émanent ramènent au même centre.
Dans une quête d’un sens à notre vie, le retour aux fondements est la seule approche qui permet aux uns et aux autres de dialoguer de bonne foi et de se rapprocher dans l’Un. »
Une pause est prévue en milieu de soirée, l’occasion de partager avec vous un verre de thé et quelques préparations artisanales.
La soirée se terminera ensuite par une session de Dhikr (invocations) et de Samâ’ (chants spirituels).
Le prix d’entrée est de €7.
Le nombre de places étant limité, il est indispensable de réserver via le formulaire ici.
Infos pratiques concernant l’accès à la salle :
Si vous venez en voiture il faut prendre l’avenue de Bouchout et tourner sur l’avenue de Marathon. Une fois arrivés à la grille il faut sonner et ainsi continuer jusqu’au stade (porte vitrée) ou vous pourrez vous garez. Le parking est gratuit.
Si vous venez en transport en commun nous vous conseillons de descendre à la station de métro Houba Brugmann .
Nous sommes heureux de vous inviter à participer à l’Atelier « Découvrir le Soufisme : Principes et grandes figures », qui aura lieu samedi le 26 janvier au Stade Roi Baudoin Avenue de Marathon 135/2 1020 Bruxelles.
L’Atelier débutera à 19h (accueil dès 18h30), avec au programme deux interventions :
« Al-Junayd et la voie de l’Unification »
L’importance d’Abû Qâsim al-Junayd (m. 910) dans l’histoire du Soufisme lui a valu le surnom de “Seigneur de la tribu spirituelle” (Sayyid al-Tâ’ifa). Bien qu’il n’ait pas laissé d’œuvre écrite considérable, ses paroles ont été transmises de génération en génération, comme fondements essentiels du cheminement spirituel. Mais au delà de ses idées, c’est surtout l’exemplarité de son comportement qui a traversé l’histoire, puisqu’il mettait un point d’honneur à accomplir cinq règles fondamentales : « Jeûner pendant le jour. Veilleur pendant la nuit. Agir avec une sincérité totale. Contrôler ses œuvres par une vigilance constante. S’en remettre à Dieu avec confiance ».
Cette voie de la “sobriété” (sahw) prônée par Al-Junayd lui a valu le respect de certains savants qui méprisaient jusqu’alors le Soufisme. Sa maîtrise des sciences religieuses lui a ainsi permis d’harmoniser le cheminement spirituel, jusque dans ses dimensions les plus mystiques, avec tous les aspects pratiques de la Sharî’a. Mais sa pensée, loin d’être une tiède tentative de conciliation, affirme la nécessité d’une compréhension radicale du “Tawhîd”, qui ne peut se connaître qu’à travers un effort de dépouillement constant, qui permette de laisser apparaître cette voie de “l’Unification”.
« Connaissance de soi et connaissance du Soi : quelles différences ? »
Pourquoi est-il difficile de répondre à la question « qui es-tu ? » ? Lorsque cette question nous est adressée, il suffirait de décliner son nom, son prénom, sa profession et ses goûts. Or, ce moi social est loin d’épuiser la question. Il arrive qu’au cours de notre existence, nous soyons amenés à nous interroger sur nous-même et à ne plus nous reconnaître. dans nos activités. On se sent alors étranger à soi-même et mis au défi de répondre à une voix intérieure.
Pour la pensée soufie, il s’agit là de l’expérience de l’angoisse poussant l’être à la “conversion” (tawba). Ici, la conversion n’est pas la profession explicite d’une religion (“se convertir à une religion”) mais décrit le phénomène de réajustement de sa vie en faveur de son “pouvoir à être“. Ce pouvoir à être (ou “effort” – mujâhada) est un cheminement qui n’est pas réductible au schéma dualiste de la lutte de l’esprit contre l’âme charnelle (nafs), ou de l’âme contre le corps.
En Islam, l’effort spirituel ne vise pas à la destruction du moi charnel mais à sa transformation. Le voyage de l’âme contient divers étapes : l’âme insouciante, l’âme tourmentée, l’âme sereine, l’âme bénie, et l’âme parfaite. La ‘mujâhada’ permet le voyage de soi vers Soi. Le moi, retiré des cadres habituels, se fait nouvelle écriture et devient créatrice de possibilités inédites. Le moi cesse d’être la petite voix intérieure (celle de la ‘nafs’) qui tente d’être maître et possesseur de son environnement, et devient un être que le Miséricordieux fait parler, penser et agir.
Une pause est prévue en milieu de soirée, l’occasion de partager avec vous un verre de thé et quelques préparations artisanales.
La soirée se terminera ensuite par une session de Dhikr (invocations) et de Samâ’ (chants spirituels).
Le prix d’entrée est de €7.
Le nombre de places étant limité, il est indispensable de réserver via le formulaire ici.
A partir du précepte soufi préconisant de passer “de l’écologie intérieure à l’écologie extérieure”, les ateliers de “La maison pratique du soufisme” cherchent à relier le théorique au concret, en proposant quelques pistes de réflexion et d’action, inspirées de la sagesse du modèle prophétique.
Si l’homme est un petit univers (microcosme), c’est qu’il s’inscrit dans une totalité en correspondance (macrocosme), et c’est à partir de ce rapport qu’entretient, par essence, l’homme avec l’univers, que nous pouvons relier le processus de l’éveil spirituel à une démarche éthique.
Pour ce premier atelier, c’est à partir de la cuisine, pièce symbolique par excellence, que nous tenterons de découvrir ensemble des solutions pratiques, afin de nous inscrire dans cette démarche d’unité.
Une pause est prévue en milieu de soirée, l’occasion de partager avec vous un verre de thé et quelques préparations artisanales.
La soirée se terminera ensuite par une session de Dhikr (invocations) et de Samâ’ (chants spirituels).
Le prix d’entrée est de €7.
Le nombre de places étant limité, il est indispensable de réserver via le formulaire ici.
Nous sommes heureux de vous inviter à participer à l’Atelier « Découvrir le Soufisme : Principes et grandes figures », qui aura lieu samedi le 10 novembre au Stade Roi Baudoin Avenue de Marathon 135/2 1020 Bruxelles.
L’Atelier débutera à 19h (accueil dès 18h30), avec au programme deux interventions :
« Maître et disciple: Compagnonnage et Éducation spirituelle »
La présence d’un maître spirituel éducateur vivant est selon les grands maîtres soufis indispensable à la réussite du cheminement spirituel du disciple. Cependant, dans notre société moderne, la notion du « maître spirituel éducateur » est souvent mal comprise. C’est pourquoi nous proposons dans cette présentation de donner un éclairage sur cette notion-pilier du soufisme, de définir les caractéristiques d’un maître spirituel ainsi que de mettre en lumière la relation qui lie le disciple à son maître.
« Al Ghazâli, le doute salutaire et la boussole »
L’étude de l’œuvre d’Al-Ghazâli, considéré comme le revivificateur de la Religion de son temps, garde toute son actualité. En effet, on découvre une époque troublée et traversée par de multiples courants de pensée ainsi que des inquiétudes sur l’avenir. Sur base de son expérience, de ses doutes et de ses crises, Al-Ghazâli impose le questionnement salutaire de toute connaissance et démontre la véracité de la Voie spirituelle véritable, sous l’égide d’un maître spirituel authentique et la nécessité de la pureté de l’intention du chercheur en Dieu.
Une pause est prévue en milieu de soirée, l’occasion de partager avec vous un verre de thé et quelques préparations artisanales.
La soirée se terminera ensuite par une session de Dhikr (invocations) et de Samâ’ (chants spirituels).
Le prix d’entrée est de €7.
Le nombre de places étant limité, il est indispensable de réserver via le formulaire.
Atelier « L’Islam au Moyen-Orient : Le cas des soufis en Egypte »
Bonjour à toutes et tous, al-Salâm ‘alaykum !
Nous sommes heureux de vous inviter à participer à l’Atelier « L’Islam au Moyen-Orient : Le cas des soufis en Egypte », qui aura lieu samedi le 27 à la salle Mundo-B (26 rue d’Edimbourg, 1050 Ixelles). L’Atelier débutera à 19h (accueil dès 18h30)
Emilio Platti, spécialiste du dialogue islamo-chrétien, est professeur émérite de la KUL, et membre de l’Institut Dominicain des Etudes Orientales du Caire (IDEO).
Durant plus de 40 années d’expertise de terrain en Egypte, il s’est fortement intéressé aux nombreux mouvements et lieux soufis du pays. Il nous parlera de son expérience à la rencontre de ces communautés et des festivités religieuses (mawlids) qui y ont lieu tout au long de l’année.
C’est donc à une exploration de la richesse spirituelle et culturelle de ce berceau civilisationnel millénaire qu’il nous invite. Mais ce sera également l’occasion de s’interroger sur le rôle du soufisme dans une société faisant face à tant de bouleversements socio-culturels. Entre défis et opportunités, quelle est la place actuelle des communautés soufies en Egypte ?
Une pause est prévue en milieu de soirée, l’occasion de partager avec vous un verre de thé et quelques préparations artisanales.
La soirée se terminera ensuite par une session de Dhikr (invocations) et de Samâ’ (chants spirituels).
Le prix d’entrée est de €7.
Le nombre de places étant limité, il est indispensable de réserver via le formulaire ici.
Atelier « Découvrir le Soufisme : Principes et grandes figures »
Bonjour à toutes et tous, al-Salâm ‘alaykoum !
Nous sommes heureux de vous inviter à notre premier événement de cette nouvelle saison. Comme durant la précédente, cette année sera aussi remplie d’ateliers, de concerts, de soirées de rupture du jeûne …
Nous espérons ainsi continuer à cheminer avec vous dans notre effort pour promouvoir les valeurs universelles, et pour faire connaître la spiritualité musulmane, autant dans ses dimensions philosophiques et religieuses, qu’artistiques et culturelles.
Nous aurons la chance d’accueillir à nouveau Slimane Rezki, spécialiste reconnu de l’œuvre de René Guénon, et auteur de plusieurs ouvrages à son sujet.
Slimane Rezki continuera sur la lancée de sa précédente conférence sur la vie et la personne de René Guénon, donnée en avril dernier. Il nous fera découvrir cette fois-ci l’oeuvre de ce soufi d’Occident du XXe siècle.
L’oeuvre de René Guénon est animée par une préoccupation constante : faire redécouvrir, à l’homme moderne, la Tradition primordiale. Tout au long de ses écrits, il nous explique ainsi que la Tradition est une, immuable et éternelle. Elle constitue l’héritage spirituel qui se transmet, depuis la nuit des temps, à toute l’humanité.
Une pause est prévue en milieu de soirée, l’occasion de partager avec vous un verre de thé et quelques préparations artisanales.
La soirée se terminera ensuite par une session de Dhikr (invocations) et de Samâ’ (chants spirituels).
Le prix d’entrée est de €7.
Le nombre de places étant limité, il est indispensable de réserver via le formulaire ici.
Comme chaque année nous vous invitons à notre 4ème édition de la soirée “Ramadan Mois de Partage”, qui aura lieu le samedi le 26 mai, à la salle Stade Roi Baudouin – Avenue de Marathon 135/2 1020 Bruxelles.
Cette soirée est organisée en partenariat avec Alohanews, et débutera à 19h.
Au programme
Ouverture coran
Intervention 1 « La purification du coeur par le service à l’autre. » : Le service à l’autre ou une manière d’être pour faire autrement. La croyance majoritairement véhiculée dans notre société est que si nous faisons les choses comme il le faut, tout ira bien ; cette idéologie fais fi de la question de l’être car inconnu ou pas rentable. Dans le soufisme, l’action et l’être sont interdépendants.
Slam
Intervention 2 « La ‘Futuwwa’ ou l’art universel du bel-agir » : La ‘Futuwwa’ désigne la chevalerie spirituelle en islam. Elle remonterait au prophète Abraham (aS), et est exemplifiée par le comportement du Prophète (sAs) et de ses compagnons (rA). Universalité, paix, courage et générosité sont les valeurs centrales de cet art de vivre, porté par la spiritualité musulmane tout au long des siècles, jusque dans l’éthique des corporations de métiers.
Rupture du jeûne : Le repas de rupture du jeûne est offert.
Sama’ : Samâ’ (chants soufis) par le groupe « Al-Wassîla »
Stands: VSMB, Alohanews, écologie
L’entrée est libre, mais la réservation est obligatoire via ce lien :
VSMB, en partenariat avec VOEM, Al-Mouwatin Radio & TV, Les traits d’union et d’autres associations bruxelloises vous invite à la “Nuit Sacrée / Heilige Nacht”, à l’église du Béguinage (Place du Béguinage 2062, 1000 Bruxelles), le 17 mai à 18h00.
La soirée débutera avec un discours d’ouverture du Bourgmestre de Bruxelles Philippe Close.
Cette première édition d’une rencontre Ramadanesque interconfessionnelle accueillera les interventions de Salah Echallaoui, vice-président de l’EMB, du Rabbin Avi Tawin, du père Daniel Alliet, de Lahcen Hammouch (directeur d’Al-Mouwatin), du Dr Jacques Hanon, du Dr. Tarik Abou Nour, et du Dr. Omar Van Den Broeck.
Pour la première fois en Belgique nous aurons aussi la chance de vous proposer les chants soufis de la Fondation ‘Al-Jamal’ de Sama’ et Madih, le groupe officiel de la Tariqa Qadiriya Boutchichiya du Maroc.
« La société de consommation : relecture du livre de Jean Baudrillard »
En 1970, Jean Baudrillard publie La Société de consommation. Selon lui, la consommation est devenue un moyen de différenciation, et non de satisfaction. L’homme vit dans et à travers les objets qu’il consomme. Mieux même, ce sont les objets qui le consomment. L’objectivation des relations sociales, celle du corps et des individus, ont pris le pas sur les personnes. Le monde réel a disparu, remplacé par des signes du réel, venant donner l’illusion du vrai monde.
Selon nous, les thèses présentées par Baudrillard se vérifient à l’heure actuelle. Nous proposerons donc une relecture de cet ouvrage-clef pour comprendre le monde d’aujourd’hui.
« L’éthique de la consommation à travers la conscience spirituelle : une voie d’éducation et de discernement. »
La surconsommation et la dégradation écologique et éthique qu’elle entraine est un problème qu’il devient nécessaire de questionner. Entre des forces qui agissent sur notre époque et nos fonctionnements individuels, quelles possibilités s’offrent à l’aspirant pour contrer ce problème ?
Contemplation de la Beauté ( Al-Jamâl ), chemin vers la perception du divin
Selon la tradition spirituelle musulmane, la présence Divine se manifeste tantôt par ses attributs de « Majesté », tantôt par ses attributs de « Beauté ». Cette dernière, qui apparaît jusque dans le monde des formes, invite le cheminant à remonter jusqu’à sa source qui n’est autre que Dieu.
C’est donc tout naturellement que la beauté joue un rôle essentiel dans le voyage spirituel soufi. Elle attire l’aspirant vers son Seigneur, suscite en lui Son amour, et lui ouvre les portes de Sa connaissance à travers la contemplation de Ses signes.
Nous montrerons, à travers des textes de Omar Ibn Al-Fârid* mais aussi à travers le récit de sa vie, le lien essentiel, qui existe entre « contemplation » et « connaissance ».
*Poète soufi égyptien du XIIe siècle, fort lu, chanté et commenté jusqu’au jour d’aujourd’hui.
Fondements spirituels de la morale musulmane
L’éducation et l’accès aux sciences tels que l’envisage notre époque sont le plus souvent basés sur une approche qui estime exclure (ou au moins réduire à leur plus simple expression) les considérations d’ordre moral et toutes les formes d’interdits. “Il est interdit d’interdire” disait le slogan célèbre sur lequel s’est ouverte la phase la plus récente de l’histoire culturelle moderne.
Cette attitude de rejet des formes et des injonctions, prépondérante de nos jours, ne peut que se trouver ébranlée (ou au moins peu à son aise), avec le point de vue de la norme musulmane et ses diverses dimensions formalistes ou morales.
Redécouvrir les fondements spirituels de ces normes devrait nous aider à nous réconcilier avec celles-ci, nous permettre d’en comprendre la nécessité, et nous aider à les dépasser avec sagesse dans les domaines où elles sont inadaptées.
Que représente l’islam pour les jeunes ?
Comment les jeunes vivent-ils leur expérience religieuse ?
Diffusion d’une série d’entretiens, spécialement réalisés pour l’occasion.
À travers ces entretiens, nous tenterons de montrer comment les jeunes vivent « leur » islam, ce que celui-ci représente pour eux et les valeurs qui en résultent.
« L’islam au quotidien chez les jeunes : perspectives et expériences »
Après avoir entendu les témoignages de ces jeunes, nous essayerons, en partant d’éléments issus de la tradition spirituelle musulmane, des pratiques de l’islam et de la notion d’identité de mettre en perspective et de mieux comprendre les différentes expériences religieuses vécues par les jeunes musulmans issus des quartiers populaires.
Le prix d’entrée est de €5 (€3 pour étudiants).
Le nombre de places étant limité, il est indispensable de réserver via ce formulaire : réservation :Formulaire
« Les qualités de l’apprenant chez Al-Ghazâlî (1054-1111) »
Al-Ghazâlî a exercé les plus hautes fonctions de l’enseignement à son époque. La grande expérience qu’il avait de celui-ci se ressent jusque dans ses écrits.
C’est donc un témoignage averti qu’il nous livre lorsqu’il décrit, à travers des conseils pratiques, les qualités spirituelles, morales, et méthodologiques, que doit tenter de réaliser « l’apprenant ».
Le développement de ces qualités vise à redonner au savoir son caractère sacré et à réhabiliter la connaissance dans sa dimension spirituelle. Ce savoir redevient alors une participation au monde d’en haut, celui des principes.
« L’Amour : aboutissement de la voie spirituelle »
Le cœur est l’organe essentiel du cheminement spirituel.
Une fois purifié par le “dhikr”, qui est le rappel du Bien-Aimé, et par la pratique de la bonté, celui-ci devient la demeure de l’Unique.
C’est alors que les portes de la connaissance s’ouvrent et que le cheminant accède aux stations suprêmes de la voie spirituelle, les stations de l’Amour.
L’association Valeurs et Spiritualité Musulmane de Belgique (VSMB), participe à la deuxième édition de l’événement organisé par Al Mouwattin TV et Radio à l’occasion de la Journée Internationale de la Paix le 20 septembre à la salle Hotel Thon, Avenue Louise 91-93, 1050 Bruxelles.
Une rencontre annuelle exceptionnelle et unique, rassemblant durant une soirée des européens de toutes convictions : juifs, chrétiens, musulmans, athées, agnostiques, laïques, francs-maçons, bouddhistes, et tant d’autres!
La soirée débutera à 18h avec au programme un débat entre des réprésentants de diverses obédiences autour du thème “Religions, paix ou discorde?”.
La soirée sera suivie par un concert du groupe « Al-Wassîla ».
Enfin, une remise de “Trophées de la Paix” sera organisée, décernés aux diverses personnalités pour leur action quotidienne en faveur de la paix.
« La générosité dans le Soufisme : donner et recevoir »
La générosité, le partage et le détachement sont au cœur du comportement prophétique et de l’éthique musulmane. Cet équilibre entre dénuement et prodigalité s’illustre notamment dans le contraste entre les compagnons pauvres et riches qui formaient une communauté solidaire et soudée. Continue reading “Ramadan Mois de Partage (3ème édition)”
« Le symbole dans l’art figuratif : un voyage au-delà du langage »
Aussi bien dans l’art que dans la spiritualité, les symboles sacrés sont des portes qui mènent à la connaissance. A travers l’analogie, ceux-ci rendent possible l’expression d’un enseignement vivant, capable de guider l’homme à travers ses propres profondeurs, à la découverte de son centre transcendant.
« Rap et poésie soufie : subversion et unité »
Alors que les soufis aspirent, selon l’adage, à être les ‘fils de leur temps’, comment ne pas aborder le courant musical le plus populaire du 21e siècle : la musique urbaine ? Continue reading “L’art Language du Sacré (II)”
« La vigilance du cœur, chemin vers le ‘bel-agir’ (ihsân) »
Le cheminement soufi vise à purifier le cœur des insouciances et des passions qui le traversent, afin de lui permettre d’accueillir en lui la Présence divine. Ce travail spirituel est décrit comme le ‘polissage du miroir du cœur’ Continue reading “Atelier – Découvrir le Soufisme – samedi 15 avril 2017”
“Approches de la musique en islam : de la norme à l’expérience spirituelle”
La musique occupe une place particulière dans la culture musulmane. Considérée comme futile (voir nuisible) par les uns, elle est pour d’autres un des moyens privilégiés de l’élévation de l’âme et de la contemplation du divin. Cette contradiction, en apparence insurmontable, peut être résorbée si l’on dépasse les points de vues normatifs conventionnels, et si l’on remonte aux principes spirituels de l’islam, qui en sont l’essence véritable.
« L’expression poétique du Divin : du chant sacré aux chansons populaires »
Les poésies chantées lors du Samâ’ tirent leur inspiration dans le langage coranique et dans les motifs culturels de l’islam traditionnel. De plus les maîtres du soufisme ont également puisé au fond de leur propre expérience spirituelle un langage faisant écho à tous les degrés de la condition humaine. Ce type d’expression poétique transcende les particularités culturelles et religieuses et résonne jusqu’aujourd’hui avec d’autres formes artistiques. Cette mise en regard d’œuvres sacrées et profanes nous donne accès de manière originale à l’universalité du cheminement soufi et du message coranique.
« La question de la sainteté en islam : entre vénération et défiance »
L’idée de sainteté soulève bien des questions, tant aux yeux des croyants que des personnes ne se rattachant à aucune tradition religieuse. Cette introduction, centrée sur l’islam sunnite, proposera des pistes aux curieux venus de tous horizons, dans une optique religieuse (basée sur les références coraniques et traditionnelles) mais également dans une perspective universelle et comparative.
« Microcosme et macrocosme : de l’écologie du monde intérieur à celle du monde extérieur »
La tradition soufie nous apprend que l’être humain est une synthèse du monde et que l’univers est en retour un « grand homme » (insân kabîr). Notre gestion de l’environnement est ainsi intimement liée à la façon dont nous gérons la complexité de l’intériorité humaine.
« Ecologie et spiritualité : la sacralisation du quotidien »
La crise écologique, miroir de la crise spirituelle que traverse actuellement l’occident, nous ramène à notre responsabilité face à la nature. Elle nous pousse ainsi à ré-envisager la manière dont nous concevons notre quotidien et notre relation aux choses.
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(extraits des présentatations)
« Universalité de la Réalité muhammadienne »
Le Coran décrit le Prophète Muhammad à la fois comme un ‘modèle excellent’, envoyé en tant que ‘Miséricorde pour les mondes’, et comme ‘un messager qui mange et fréquente les marchés’, étant ’plus proche des croyants qu’ils ne le sont de leurs propres âmes’. Ainsi, c’est à partir de la révélation coranique et de la tradition prophétique que les maîtres du Soufisme considèrent le Prophète Muhammad comme le modèle universel de la réalisation spirituelle. Au delà de sa fonction de Messager, il est en effet décrit comme le miroir parfait permettant au cheminant de se connaître lui-même, afin qu’il se dépouille des illusions passionnelles pour revêtir les ‘nobles caractères’ divins transmis par le Prophète.
L’Atelier débutera à 19h (accueil dès 18h30), avec au programme deux interventions :
« La Voie spirituelle comme dépassement de la peur de l’autre »
L’exclusion et la peur de l’autre sont des questions de société cruciales à l’heure actuelle. Par des regards croisés entre le soufisme, voie initiatique de l’Islam, et la psychanalyse lacanienne, le leitmotiv de cet atelier sera de comprendre en quoi la peur de l’autre est constituante de la condition humaine, et en même temps de présenter la spiritualité comme possibilité de sublimer cette tendance. Continue reading “Spiritualité & Psychologie”